Une nouvelle page s'est tournée. Ça y est, ma sœur s'est envolée pour Boston, Massachusetts. J'ai envie de dire "ça c'est fait". Pas de méprise, je ne voulais pas me débarrasser d'elle, bien au contraire, mais vivez dans le stress, la pression et les prises de tête liés au visa, permis international, avion, hôtel, dossiers et j'en passe. Vous serez tout aussi content quand ce sera derrière vous. Et encore, de quoi je me plains ? Je ne me suis occupée de rien, je n'ai été que le témoin de tout ces préparatifs.
Mais il faut avouer que ces derniers temps ont été assez mouvementés. Parce que dans la famille, on ne fait rien dans la simplicité. Grippée, j'ai été arrêtée mardi et mercredi dernier. Évidemment Internet a décidé de nous lâché à ce moment, mais il paraît que quand on est malade on a pas besoin d'internet-dixit le paternel ... Jeudi, mamie a été hospitalisée en urgences, on arrivait pas à la réveiller, je ne vous raconte pas le coup de stress. Sachant qu'elle n'est pas au plus haut de sa forme en ce moment, nous nous sommes imaginez les pires scénarios (tout en gardant en tête que le dimanche nous partions à Paris). Bref, mamie allait mieux le vendredi, MAIS, du coup c'est Fritz qui nous a fait une frayeur en se blessant à la cheville lors d'un match de basket. Rebelote : soirée aux urgences. Samedi plus calme : préparation des valises.
Dimanche : départ matinal pour Paris. Arrivée en début d'après-midi à l’hôtel, repérage des lieux, de l'aéroport, demande d'assistance pour que la miss puisse être prise en charge avec ses béquilles et tout et tout. Retour à l'hôtel pour Fritz et virée au Champ de Mars pour nous (oui je voulais absolument voir la Tour Eiffel by night, quand elle scintille. Je ne me satisfaisais plus de ne la voir qu'en arrière plan du JT de 20h). Et malgré toutes les tentatives, pas une seule photo de la Dame de Fer et moi-même réussie. Shame on my mum. Eh bien, pas le choix, il faudra que je revienne au plus vite à Paris pour enfin avoir une photo digne de ce nom ! Voyez là un appel à volontaires. Et donc, pour se remettre de ma déception, nous nous sommes installés dans un petit bistrot histoire de manger un morceau avant de retourner à l'hôtel.
Lundi matin, réveil à 6h. Petit déjeuner et hop direction l'aéroport pour larguer le paquet. L'assistance a été d'une grande aide pour l'enregistrement des bagages, les renseignements dont nous avions besoins. Il faut dire qu'ils sont aux petits soins avec les personnes à mobilité réduite. J'ai vraiment été surprise par leur amabilité, leur calme, leur sérieux. Là où nous, en tant que passagers, courons dans tous les sens, stressons, nous posons un tas de questions plus ou moins logiques, eux sont d'un calme olympien. Oui, je sais, c'est leur quotidien, leur métier, ils sont habitués. Mais tout de même, cela reste impressionnant quand on a plutôt l'habitude affaire au personnel de la Sncf haha. Bref, si le fait d'avoir l'assistance a été un gros avantage (vous passez devant tout le monde à l'enregistrement des bagages, vous êtes le premier à embarquer, suivant votre handicap vous avez un siège près des toilettes, côté allée,...), il a aussi un côté moins drôle : les "au revoir" sont assez expéditifs. En effet, l'enregistrement des bagages étant à faire à 8h et le décollage étant à 11h, vous pensez bien que la personne de l'assistance ne va pas attendre 3 heures sans rien faire à part peut-être nous regarder nous dire au revoir. Et comme la salle d'embarquement n'est réservée qu'aux passagers ayant passés tous les contrôles, nous avons dû faire nos adieux bien plus tôt que prévu. Dur, dur pour la mère sup !
Derniers bisous, derniers mots, derniers conseils et voilà notre Fritz qui se laisse emmener par une gentille dame. L'émotion est palpable, mais allez, entre facebook, gmail, twitter, viber et skype on aura largement de quoi prendre régulièrement de ses nouvelles. Certes, c'était sans compter sur le fait que notre connexion internet ne nous porte pas dans son cœur et nous laisse en plan toute une semaine. Rajoutez à cela le décalage horaire qui complique les choses et la coupure de courant au travail qui, elle aussi, a fait planter tout le réseau pendant 2 jours... Bref, je ne vous raconte pas l'état de la Mums, vous avez sans doute aussi une mère et pouvez imaginer la scène.
Nous avons fini par avoir des nouvelles d'elle et tout se passe bien, en mode jet-lag, mais ça va. Elle a rejoint sa famille hier et pour l'instant ils sont encore dans la phase d'adaptation. Ne pouvant parler à sa place, et je pense qu'elle n'est pas du genre à partager ses aventures dans un blog, si vous voulez de ses nouvelles, le meilleur moyen est encore de lui envoyer un mail.
Voilà pour ces derniers jours. Mine de rien, moi qui pensais que ce ne serait pas mouvementé... HA-HA. Tout ces déboires ont eu raison de moi (forcément) et je commençais à ressentir une immense fatigue. J'ai donc décidé de démarrer une cure de chlorure de magnésium telle que j'en avais faite une il y a quelque temps et je peux vous dire que les bienfaits se sont vite faits ressentir. Je ne peux que vous inviter à cliquer sur ce lien, à en prendre de la graine et à faire une cure vous aussi. Sachant que l'hiver approche, mieux vaut se préparer et fortifier son système immunitaire. Mais attention : n'hésitez pas à demander conseil sur la façon de prendre le chlorure de magnésium, car, au delà des effets non désirés que cela peut entrainer, c'est vraiment mauvais (gustativement parlant) et donc très difficile à avaler.
Sur ces bons conseils (du moins ils sont bons pour moi), je vous souhaite un bon week-end.
Bisous bisous
Sophie.
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